LA CYBER GUERRE FROIDE EN COURS

Aujourd’hui, les Etats-Unis controlent le Net, et plus précisément la gestion de quelques-unes de ses fonctions essentielles, comme la gestion du fichier racine, coordonnée au sein d’institutions made in USA comme l’ICANN ou Verisign. Or la Conférence mondiale des télécommunications internationales, placée sous la coupe des Nations Unies, sera l’occasion de réviser le “Règlement des télécommunications internationales” : l’occasion idéale pour bousculer les règles du jeu pour certains pays, qui souhaitent confier à l’ONU de nouvelles compétences en matière de réseau. Ces pays, ce sont la Chine et la Russie, qui milient notamment pour l’introduction de mesures spéciales sur la sécurité des services de télécommunications internationaux, soutenus par Cuba, Qatar ou les Emirats Arables Unis. Face au scénario des Nations Unies phagocytées par des intérêts nationaux, beaucoup optent donc pour le statu quo : une mainmise des États-Unis sur quelques-unes des fonctions fondamentales. Sur Internet, c’est un peu l’équilibre de la terreur…

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