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Pour nourrir la planète au moindre coût, l’industrie agroalimentaire multiplie les expérimentations. Sont déjà présents sur le marché des fromages de synthèse, composés non pas de lait mais de trois amidons, un galactomannane (E410, 412, 417), un carraghénane (E407) et des arômes, de même que la glu de porc (ou bœuf maigre à texture fine, comprenant les tendons, graisses et tissus conjonctifs traités à l’ammoniaque). Les cochons « Enviropig », génétiquement modifiés pour moins polluer, comme les saumons « Frankenfish », qui grandissent deux fois plus vite, attendent quant à eux leur autorisation de mise sur le marché. Des chèvres dont le lait fabrique de la soie, des porcs avec un gène de souris et bien d’autres animaux porteurs de gènes étrangers à leur espèce sont encore à l’étude, et on attend à moyen terme les hamburgers in vitro : pour le moment, les morceaux de viande produits in vitro, fabriqués avec des cellules souches de porc et du sérum de fœtus de cheval, mesurent 2,5 cm de long et apparaissent gris et ramollis, mais la recherche est lancée…
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