VERS UNE POLITIQUE DU STATIONNEMENT ?
Aujourd’hui, ce sont les collectivités territoriales des grandes agglomérations françaises qui organisent le stationnement au sein de leur circonscription, en s’efforçant de tenir les deux bouts de la chaîne. D’une part, elles s’attachent à développer les moyens de transports alternatifs à la voiture individuelle (systèmes d’autopartage et vélos en libre-service notamment) de manière à optimiser l’utilisation de l’espace public. D’autre part, elles s’emploient à faciliter les activités de logistique urbaine, à savoir les services de livraison et les déplacements professionnels, afin de soutenir le développement économique de leur agglomération. La définition d’une politique du stationnement coordonnée renforcerait ces actions et répondrait ainsi aux ambitions des collectivités territoriales. Elle aurait pour but de rétablir une triple cohérence : cohérence entre les objectifs d’urbanisme et les objectifs de déplacement, cohérence spatiale entre les communes d’une même agglomération, cohérence enfin entre stationnement public et privé. Placée sous l’autorité des élus locaux, cette politique du stationnement ne manquerait pas de champs d’actions concrètes: déterminer les besoins publics et privés adaptés à chaque quartier, étudier les dispositifs techniques réglementaires et tarifaires appropriés, organiser un système d’observation et de suivi, aménager et entretenir les installations techniques, contrôler le stationnement public sur voirie et hors voirie, informer les usagers… Ce rapport du Centre d’Analyse stratégique propose donc de confier la définition de cette politique du stationnement aux autorités organisatrices d’aménagement et de mobilité, ainsi qu’à la commune pour les aspects relatifs à la voirie.
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